Cette page fournit quelques commentaires sur l'installation des serveurs (que j'héberge, personnellement sur la même machine). Aurélien Bénel m'a beaucoup aidé durant le processus d'installation (et au delà). Qu'il recoive ici mes remerciements les plus cordiaux. Cette page devrait permettre à d'autre de tenter l'expérience (et, qui sait, déchargera peut-etre Aurélien de certaines questions pour lesquelles les utilisateurs trouveraient des réponses ci-dessous).
Ce texte ne sera ni une marche à suivre ni un Howto. Le guide
de
référence est sur le site
dédié à Porphyry. Référez-vous
y, comme je
m'y suis référé. Le raison d'être de ces
pages est simplement de
fournir un complément d'information à ceux qui, comme
moi, souhaite
tenter d'installer Porphyry sur une autre distribution de Linux que
celle qu'Aurélien utilise (à savoir : Mandrake).
J'ai tout d'abord installé les serveurs (de contenu, de
structure)
sur une machine Red Hat 9. Ce choix peut sembler bizarre puisque Red
Hat n'est plus publiquement supporté. A mon avis (bien que je ne
l'ai
pas testé), ces notes devrait être utils à celui
qui voudrait tenter
une installation sur Fedora.
Si j'ai commencé par un essai sous RedHat, c'est notemment
parce que
cette architecture est proche de celle de Mandrake (pour laquelle a
été
conçue le HowTo). Je tenterai ultérieurement une
installation sous GNU
/ Linux Debian (réputée, à ce que je sais, plus
libre).
Ce serveur hébergera les corpus de textes et d'images.
L'installation se fait sans trop de problème. ProFTPd et Apache
sont
présent par défaut.
Les droits d'utilisation (lecture, écriture et
exécution) attribué
via le fichier de configuration /etc/proftp.conf semblaient entrer en
conflit avec les droits UNIX du répertoire de
télédéchargement
(/var/ftp). J'ai du un peu chipoter avec des chmod, chprp et chown pour
arriver à mes fins.
On peut se satisfaire de l'installation proposée. Cependant,
cette installation par défaut fait du serveur de contenu de
Porphyry votre site Internet principal. Si vous voulez héberger
un autre site que le serveur de contenu, vous pouvez utiliser les
réglage de serveur virtuel d'Apache ou décider qu'un
répertoire particulier sera dédié à
Porphyry. Personnellement, c'est cette option que j'ai choisie. Cela
signifie que plutôt que de supprimer tout ce que contient
/var/www/html pour y coller le contenu de l'archive fournie par
Aurélien, vous créez un sous-répertoire qui
accueillera le contenu de cette archive, par exemple
/var/www/html/porphyry . Cette modification de l'installation standard
nécessite également que vous éditiez les fichiers
PHP fournis dans l'archive. Les variables à modifier sont au
début des fichiers (il suffit de remplacer /var/www/html ).
Soyez également attentif au lien symbolique à
créer pour faire communiquer le répertoire de
dépôt FTP avec le serveur de contenu. Dans l'exemple que
j'ai donné, cela donnera.
ln -s /var/ftp /var/www/html/porphyry/original
Enfin, lorsque vous installerez le serveur de structure, rappelez vous
de remplacer votre nom d'hôte par l'adresse de votre
répertoire.
Personnellement, je n'ai pas trouvé de paquet contenant le
PL/SQL.
Je m'en passerai donc. L'installation est tout à fait viable
sans. Il
faut juste se rappeler de ne pas exécuter, lors de
l'installation des
serveurs, les commandes "createlang".
Le seul souci que j'ai eu est relatif au script de création des tables (point 9 de "stocker des données"). Les erreurs provenaient des accents compris dans le script. Il a suffit de transformer toutes les occurences de "Opération interdite" en "Operation interdite" pour que tout se déroule sans problème
Pour la gestion et la mise à jour des paquetages de
logiciels, je
conseille vivement d'installer apt-get. Provenant initialement de
Debian, cet outil puissant à également été
adapté à la gestion des
paquets de Red Hat (les rpm). Il vous facilitera la vie, car il combine
la mise à jour, l'installation et la gestion des
dépendances. On le
trouve (notemment) sur FreshRPM.
Afin de mener à bien les instructions proposées par
Aurélien, j'ai
dû désinstaller la version que ma distribution contenait
en standard.
Le nom du paquet est gcc-java. J'ai donc soumis (en root) "apt-get
remove gcc-java" qui a identifié un second paquet à
enlever. Ensuite,
j'ai installé la version de sun de j2sdk. Pour garder un
système
cohérent et stable, j'ai opté pour une installation via
rpm.
Sur le site de Sun, j'ai
emprunté le lien conduisant à la page de
téléchargement de Java 2 SDK
(colonne de droite, réservée aux
téléchargements). Une série de
téléchargements apparait. J2SE avec NetBeans, J2EE, J2SE
SDK, J2RE.
J'ai opté pour J2SE SDK. Deux raisons (très pragmatiques)
à ce choix :
30 méga de téléchargement me semblait bien assez
(là où d'autres
versions en proposait 100) et la disponibilité d'un RPM. La page
mentionnant les différents fichiers disponibles propose
également des instructions
pour ce rpm. Je fournis le lien de cette page, mais l'adresse
changera avec l'évolution de java.
En ce qui me concerne, j'ai dû informé mon
système de l'existence de
ce nouveau Java. Ce n'est peut-etre pas nécessaire.
Vérifiez avec "java
-version" ou "which java" si votre Linux identifie l'installation de
Java.
Les paquets renseignés sur le Howto n'était par
disponibles via un
apt-get habituel. J'ai dû aller les chercher sur le site jpackage.org. Normallement,
ajouter une ou deux ligne(s) à votre /etc/apt/source.list
devrait
suffire... Ca prendrait une forme comparable à :
rpm http://www.jpackage.org/repos.php#mirrors 1.5/generic free
rpm http://www.jpackage.org/repos.php#mirrors 1.5/redhat-9 free
Consultez le site Jpackage afin d'insérer correctement ces
lignes...
ou, à défaut (c'est-à-dire sans apt-get),
téléchargez simplement les
fichiers nécessaires et installer avec "rpm -Ivh lefichier.rpm".
Il suffit ensuite de suivre les instructions du Howto...
Aupoint 5 de Traiter les données, si vous avez optez pour une
installation des serveurs porphyry dans un sous répertoire du
serveur (et nom à la racine), n'oubliez pas de remplacer le nom
d'hôte par l'adresse du répertoire, c'est-à-dire
par quelque chose comme http://wwwmonsite.be/porphyry/
Concernant ant (qui construit Porphyry), sachez qu'il s'exécute
dans le répertoire qui contient
build.xml.